Parcours entre Chaley et Saint-Rambert-en-Bugeycarte de france

Renaturation…suite et fin

Renaturation…suite et fin

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Le chantier est quasiment terminé. Reste quelques finitions. L’Albarine est enfin dans son nouveau lit. Il aura donc fallu environ un mois pour mener à bien ce projet. Il est poli pour l’ensemble des acteurs et des financeurs de rappeler l’implication de tous dans ce projet. En effet, si les pêcheurs bénéficient des financements apportés par le contrat de rivière, la gestion et la maîtrise du foncier est totale vis-à-vis de l’aappma (fonds propres et subventions). Sans foncier, pas de projet. Et si la maîtrise d’œuvre est assurée par le contrat de rivière au grand bénéfice de tous, la mise en place du projet est réalisée par le technicien de l’aappma, d’où un mois de mise à disposition de ce dernier au contrat de rivière. Un partenariat sans faille qui est la base de ce type de projet. D’ailleurs, l’aappma dans le cadre de sa maîtrise foncière et dans le plan d’actions qui a été défini avec le syndicat de l’Albarine, a aujourd’hui la possibilité d’acquérir deux zones très intéressantes.

La première concernant un ouvrage classé en liste 2 empêchant le passage des sédiments et la continuité piscicole. Site sur lequel travaille l’aappma depuis longtemps pour cette acquisition. L’arasement de cet ouvrage en est la finalité. La seconde zone vise à améliorer la confluence avec un affluent avec une restauration hydromorphologique. Un projet sur lequel l’aappma travaille là aussi depuis des années. Ce travail a donc fini par payer. Ces deux projets ont été proposés et inscrits dans le plan d’actions du contrat et se sont là encore deux projets phares pour l’Albarine.

Aplanissement des terrasses alluviales, mise en place des blocs, profilage de la future rivière sur le nouveau tronçon…

Basculement de la rivière où l’eau arrive lentement, remplissant au passage la nouvelle nappe d’accompagnement…

Nous aurons tout le loisir de voir la rivière évolué au gré des crues et largement l’occasion de vous montrer cette évolution.

Pour rappel, des inventaires piscicoles auront encore lieu cette année comme tous les ans pour constater l’évolution des populations piscicoles. Aujourd’hui, grâce à l’augmentation de la capacité d’accueil, l’Albarine garanti en moyenne 400kgs/ha de truites, d’ombres, chabots vairons loches et vandoises sur tout son profil. C’était l’objectif des travaux et les données recouvrent cet objectif. D’ailleurs les pêches électriques ont été réalisées sur l’ensemble du linéaire sans aucune distinction puisqu’en dix ans ces pêches ont couvert la rivière dans sa quasi-totalité. Et les pêches de sauvetage dans la basse Albarine sont là pour compléter pleinement ces inventaires au vu des résultats qu’elles offrent.

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1 réponse

  1. Vraiment une gestion hors-norme qui permet a notre rivière de se portée de mieux en mieux. Je dis chapeau bas à tous les acteurs de ces aménagements. Bravos. Une rivière exceptionnelle avec une population piscicole hors du commun.

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