L’année 2017 commence avec des débits hors du commun. Un niveau d’étiage digne d’un mois d’août bien chaud. Des conditions qui obligent les poissons à frayer sans trop se poser de questions, c’est à dire sur place pour ceux qui n’ont pas encore terminé. Malheureusement, les quelques géniteurs qui avaient pondu en basse Albarine l’ont fait en vain puisque les frayères sont à sec. Les nids comme celui ci-dessous sont hors d’eau.
En grattant, on découvre les œufs, bien enfouis dans les graviers. Des œufs, asséchés depuis quelques jours. Vu la taille de ce dernier, la femelle dépassait largement les quarante centimètres, ce que confirme la taille de la frayère.
Dans les trous en aval, quasi sec, où les hérons font malheureusement figure de héros dans la chaîne alimentaire, il reste…
…les géniteurs, entre autre, avec quelques ombrets de l’année. Laissés là par la nature, ils n’ont eu pour d’autres recours, à quelques heures près avant l’assec total, que d’être remis en amont. Nageant dans une flaque, leur heure était proche. Bien peu de gens se soucie d’une rivière qui sèche, et au vu de la faible quantité de poissons pris cette année en pêche de sauvetage, il eu été dommage de laisser mourir les deux là. On a la gestion qu’on mérite et on se pose une fois de plus la question : mais où va l’argent des pêcheurs ?, car d’autres poissons de ce type, en pleine forme ont dû passer “l’arme à gauche”. Si évidemment les pêche de sauvetage sont exceptionnelles en cette période (enfin on l’espère), ne mériteraient-elles pas d’exister au vu de ces poissons ? Chacun se fera son opinion, la nôtre est faite !
Pour compléter le tout, des huluberlus (pour être poli) s’amusent à rouler en quad dans le lit de la rivière, sur les frayères encore en eau. Une belle démonstration de la bêtise humaine et de l’absence totale de contrôle…sans commentaire. Bref, une portion de rivière livrée à elle-même…
Prenons un peu d’altitude avec des photos un peu plus réjouissantes, d’une rivière certes basse, mais dans laquelle se déroule encore pas mal d’activité.
De St-Rambert à Chaley, le frai continue donc, comme nous l’avons souligné en introduction avec des poissons qui frayent in situ.
Plusieurs centaines de frayères ont vu le jour depuis novembre et pour le coup, les débits devraient permettre une éclosion “en douceur” des alevins.
Mais enfin un peu de pluie serait la bienvenue tout de même !
Merci pour ces belles images de notre bijou commun: L’Albarine
Je présente mes meilleurs vœux à toute l’équipe de l’AAPPMA en espérant pouvoir profiter pleinement de la totalité des aménagements pensés et réalisés par ses bénévoles et techniciens.
Bonjour,tout mes voeux pour cette nouvelle année et encore merci pour ces commentaires et c’est photos
Cordialement