Entre soleil et pluie, éclaircies, et orages, le débit de la rivière ne bouge guère. Chacun y trouve son compte ou tout du moins essaye. Même les chardonnerets s’abritent sous peine de séchage régulier.
La pêche électrique prévue le 6 juin n’a toujours pas trouvé date, conséquence des débits.
Les éclosions continuent sous ce temps couvert et parfois lourd. Tous les insectes sont loin d’avoir éclos. Il suffit de soulever quelques pierres pour s’en rendre compte.
Notamment sur l’amont de Chaley où les invertébrés abondent sur le nouveau tracé. Au vu de la photo ci-dessous, pas besoin de faire d’analyses pour comprendre que tous les insectes n’ont pas éclos. Pourtant vu ce qui s’est déjà envolé, on pourrait en douter.
Que de monde sous la même pierre !
Puisque l’on en est là, la verdure continue de s’installer. La végétation, et notamment les saules, poussent de manière exponentielle. L’humidité ambiante en est la raison principale.
Une végétation qui abrite les insectes éclos la veille, et qui attendent un peu de soleil pour décoller.
Certains batraciens sont en pleine saison des amours, et les coassements continus de certains sont fait pour en attirer d’autres.
Grâce au débit soutenu et régulier, les insectes présents surtout à partir du milieu de journée font sortir les poissons.
De l’eau, il y en a pour le moment en stock. Chaque affluent, sources, résurgences, apportent leur soutien hydraulique à l’Albarine. Une rivière qui oscille donc pour l’instant à son module.