Il était l’heure du bilan lors de l’assemblée générale qui a reconduit le bureau de l’AAPPMA de l’Albarine, agrémenté de nouveaux arrivants.
Présentation a été faite du travail accompli en 2015, des travaux à venir en 2016, et d’un récapitulatif bien fourni qui a retracé les actions réalisées lors du mandat précédent. Appuyé par les structures présentes, (mairies, syndicat), cette présentation s’est vue comme à l’accoutumée constructive et productive.
Comme il a été rappelé lors de cette assemblée, les gros travaux tirent à leur fin, que ce soit d’assainissement ou de restauration de la rivière. Il fallait du temps pour restaurer tout ce qui avait été détruit par l’homme pendant au moins deux siècles. Vingt ans auront été nécessaires pour remettre en état ce qui devait l’être et qui pouvait l’être. Si quelques retouches seront toujours nécessaires et un suivi du cours d’eau obligatoire voire indispensable, le plus important est derrière nous. C’est dans cet état d’esprit que nous pourrons davantage développer la pêche.
Tous les indicatifs sont au vert pour que les populations piscicoles de la rivière restent pérennes avec les densités qui lui sont dues.
La sensibilité à l’environnement et la connaissance des espèces qui nagent, courent, volent, rampent et qui gravitent autour de la rivière sont des facteurs incontestables du bon équilibre de la rivière. Un équilibre du à un contexte général du territoire en bonne santé, et le Mars Changeant ci-dessous fait partie de ces indicateurs.
Et puisque nous sommes sur cette étiquette environnementale, remercions l’Office National de la Chasse et de la faune sauvage pour les deux photos ci-dessous, sortie d’une étude réalisée notamment sur notre territoire. Une présence qui donne une note toute particulière au Bugey qui accueille aujourd’hui une des plus forte population de lynx de France. Un prédateur bien représenté, lié à un biotope géographique à fort potentiel.
Ce gros chat d’environ 30 kgs fait donc désormais partie du paysage, et l’Albarine lui sert à l’occasion de zone d’abreuvoir.
Une Albarine où l’abaissement des débits laisse apercevoir de jolis dômes, accompagnés de mouvements incessants. D’autres poisons attendent l’arrivée d’une femelle, comme ce mâle fraîchement remontée de l’Albarine et qui est allé colonisé l’affluent des eaux Noires à Tenay, migration rendue possible depuis que l’infranchissable en aval a sauté et la réalisation de l’assainissement.
Tous les poissons relâchés intelligemment quelque soit le type de pêche et suivant les pensées et considérations de chacun sont un réel plaisir à voir se reproduire dans des robes d’apparat.
Un dernier petit mot pour dire que la digue de Cordaret, une fois remodelée, permettra enfin aux poissons d’effectuer des mouvements comme bon leur semble dans la rivière. En ce moment même, les poissons continuent inlassablement à essayer de rendre leur migration possible, mais sans succès. Nous allons les aider, c’est certain, tout en leur promettant un habitat nouveau.