C’était sûr, la dernière montée d’eau était propice aux déplacements, aux renouvellements des fonds, et à la stimulation des géniteurs. De l’eau encore trop présente pour tout apercevoir, mais déjà certains poissons ont terminé leurs ébats.
Les laisses de crues sont bien visibles sur une prairie encore bien verte pour la saison ou sur les saules.
Au pont de la Violette, l’Albarine a pris ses quartiers de débordements, et c’est avec plaisir que l’on a pu constater en aval de la fosse située en contrebas du pont que grâce aux travaux d’arasement du mur situé le long du pré et à la création d’un bras secondaire, la zone de frayère a été multiplié par trois ! Des poissons en perspective sur une des zones les plus productives de la rivière.
Et côté Tenay, les aménagements ont déjà servis à quelques poissons de 50 cm de zones de reproduction. La fosse en amont du pont qui a été recreusée et pour laquelle une dynamique hydraulique a été réalisée a conservé tout son potentiel.
En aval, la répartition alluvionnaire couplée aux blocs a créée un rééquilibrage très attendu sur ce secteur.