L’été a démarré en grande pompe avec des chaleurs inhabituelles. Le réchauffement climatique est là et il va falloir s’y faire. Si certains ont encore des doutes de l’impact de l’homme sur ce qui lui sert de planète, eh bien les oculistes ont encore de beaux jours devant eux.
En attendant, certains profitent de la chaleur plus que d’autres, et les couleuvres de toutes sortes ont été bien visibles le long de l’Albarine. Les vipérines préférant même aller taquiner le poisson au fond de l’eau.
Si la baisse des cours d’eau n’est pas toujours un bien, elle peut apparaître parfois comme un moyen radical pour éradiquer certaines espèces qui auraient tendance à se faufiler dans des corridors où elles ne sont pas les bienvenues tout simplement parce l’homme a toujours la fâcheuse habitude d’aller déverser des poissons là où ils n’ont rien à y faire ! Les assecs auront donc eu raison des poissons issus du plan d’eau des Lésines, situé sur le plateau.
Par contre d’autres se chargent de faire de la place dans la pyramide…
Après çà, une bonne digestion s’impose…
Des photos ci-dessus qui illustrent bien toute l’importance de l’habitat par eaux basses. Comme cité dans d’autres articles, c’est bien là que se concurrencent le plus les espèces.
Aussi les travaux d’habitats piscicoles ont été terminés en trois jours à la sortie d’Argis. 400 mètres cubes ont été rapportés à la rivière et les murs rectilignes de soutient de la voie ferrée et l’ancienne laiterie sont désormais capables d’absorber des dizaines de kilos de truites au vu de ce qui a été positionné. Une bonne crue pour mettre tout cela en place et le tour est joué.
Une pêche électrique a été réalisée et a permis de récolté une centaine de kilos de poissons sur le secteur avant travaux.
Un inventaire a été évidemment réalisé. La quasi disparition des loches et la dynamique plus qu’ascendante de la population de chabots est là pour prouver la reconquête de la qualité de l’eau sur la rivière.
Malgré un débit d’étiage classique et des températures extérieures élevées, les fonds restent propres.
Des fonds qui concentrent à certains endroits les vairons qui frayent…
Quelques pêches ont eu lieu sur la basse Albarine et ont permis de réinjecter une centaine de kilos de poissons notamment sur les nouveaux travaux à Argis terminés à temps pour cette occasion dans une eau bien fraîche.
Une petite note de couleur pour terminer devant ce machaon à grande queue dans sa limite de répartition géographique. Un des plus grand papillon diurne européen.