Les débits ont baissé, conséquence d’un vent du nord ou du sud (on ne sait plus trop d’ailleurs) depuis quinze jours. Vent froid que les poissons n’ont pas forcément apprécié, et ce n’est pas un secret de polichinelle. Eclosions assez disparates à la bonne volonté du soleil, des quasi-gelées matinales, des températures qui, on ne sait plus si elles sont de saison ou pas. Bref un mois en dent de scie.
Les débits se sont restreints donc, laissant apparaître une rivière reposée.
Première conséquence : la matérialisation du lit mineur sur le nouveau tracé à Chaley, que la rivière dessine joliment au milieu des bancs d’alluvions et des blocs fraîchement disposés. Décidément, l’eau a le don de rendre à la nature tout son éclat. D’ailleurs que serait la nature sans eau ?
Deuxième conséquence : le relargage de la nappe elle aussi fraîchement rehaussée. Tout à fait visible en amont de la lône, les arrivées d’eau affleurant et se libérant à nouveau, inexistantes autrefois avec des débits de cette envergure.
Le plat en aval a retrouvé toute sa quiétude. Les ombres ont repris leur habitude et les truites profitent de l’habitat que l’on a pu associer à ce secteur lors des travaux.
Mais le plus gratifiant est sans aucun doute cette stratégie basée sur la qualité de l’eau, cette stratégie de l’espoir sur qui tout repose et qui permet de regarder devant. La photo ci-dessous est tellement criante lorsque l’on sait à quoi ressemblait la rivière à cet endroit que l’on en est à se demander si ce secteur a véritablement été pollué un jour. Avec un tel débit, un secteur tapis d’algues vertes, de dépôts en tout genre, de déchets ménagers il y a encore quatre petites années. Nous voulons parler ici de Chrabotte. L’Homme a la mémoire courte et oublie très facilement. Mais pour nous et ceux qui ont bien voulu aller dans notre sens et qui nous ont aidé, pour y avoir passé des heures, des jours, des années, les mains dans la m….pour enfin faire sortir de terre ce système d’assainissement que l’on appelle station d’épuration, il y a l’avant et l’après. Et l’après est tellement mieux qu’avant !
Enfin, les poissons, de projets en projets, progressent dans leur élément. Garantir les populations piscicoles, c’est garantir la pêche, c’est garantir l’avenir et donner un message d’espoir.
Encore un article divinement bien écrit, par un passionné et qui fait passer avant tout sa volonté de rendre à la nature son vrai visage … J’atteste que les travaux furent colossaux avec une réelle implication de ses acteurs. Les mains “dedans” est une réalité.
L’ALBARINE sera encore pour longtemps l’ A.L.B.A.R.I.N.E …
Continuez comme ça je vais assey souvent pêcher a chalet et j rn ressors du plaisir du cadre des poissons . Bref une vrai rivière