Le mois d’avril a démarré entre soleil, vent et nuages. Ce savant mélange a poussé la nature à se lancer dans la photosynthèse comme ces saules et pétasites.
Les ombres terminent leur reproduction malgré la baisse des débits avec toujours cette envie d’assurer leur descendance.
Et d’ailleurs, les premiers alevins de cette année 2014 sont déjà sortis des graviers depuis environ 15 jours, d’où un certain décalage entre ceux qui sont encore dans le ventre de leur mère et ceux se nourrissant au gré des courants. Décalage que l’on retrouve notamment l’été lors des pêches de sauvetage sur la basse Albarine où certains poissons diffèrent de plusieurs dizaines de millimètres.
Les alevins de truites ne sont pas en reste, et colonisent les bordures par milliers (eh oui plus de 2000 frayères, cela représente un nombre d’alevins conséquent).
Déjà à cette taille, la génétique est bien visible, et la date d’éclosion influe sur les poissons…
…et elle influencera encore les poissons dans les années à venir pour que cette diversité soit le garant du bon fonctionnement des populations.