Parcours entre Chaley et Saint-Rambert-en-Bugeycarte de france

Point sur la politique

Les précipitations continuent à s’abattre sur le massif, tantôt en neige tantôt en pluie. Ce qui nous laisse le temps de vous dire que le prix de la carte annuelle ne changera pas en 2013, tout comme les années précédentes. Et ce, malgré une augmentation de 3 euros de la fédération nationale. Encore une fois, c’est localement que l’effort est fait pour ne pas augmenter le prix de la carte. Un effort qui n’est pas le fruit du hasard, car pesé avec un budget construit et suivi depuis longtemps. Un effort partagé localement par d’autres structures avec lesquelles l’AAPPMA a construit sa politique et sa gestion.

Une politique suivi avec intérêt par des financeurs attentifs dont l’Agence de l’eau qui a très bien compris notre gestion ambitieuse de bassin. Oui, mais une politique souvent critiquée par nos hautes instances de la pêche, très peu soutenue moralement et financièrement, “pas dans le moule” nous dit-on ! Saluons ici les quelques AAPPMA, comme celle de l’Elorn, pour ne citer qu’elle, qui ont engagé une politique identique à la nôtre, et qui elle aussi subissent la négativité de nos instances nationales.

Alors oui, ce sont les AAPPMA localement qui réalisent le travail, qui font tourner le système, c’est localement que les décisions devraient être prises, et c’est malheureusement dans la capitale que tout se joue, loin, bien loin des problématiques locales qui pourtant sont au centre de nos gestions de bassin. Faut-il continuer dans cette voie ?

En tous les cas, nous aimerions davantage de soutien de la part de la fédération nationale lorsqu’une AAPPMA voit ses effectifs progressés, ses populations de salmonidés progressées, ses investissements progressés, sa notoriété progressée, plutôt que le coup de bâton.

Une chose est sûre, qu’une aappma travaille à la préservation des milieux aquatiques et au développement du loisir pêche ou pas, les donations de Paris sont les mêmes, voire pire, puisque n’étant pas “dans le moule”, nous n’avons droit qu’à 25 % de subventions, là ou d’autres en ont 50 %. Cherchez l’erreur. Décidément, la province est bien éloignée de la capitale.

Mais rassurez-vous, après cet aparté, nous vous confirmons que nos financeurs locaux possèdent, tout comme nous, des gestions solides. Le contrat de rivière est un partenaire privilégie ainsi que les collectivité locales, et permettent de s’épanouir pleinement dans tous les projets que nous vous proposons chaque année.

Sûr de notre engagement en faveur des milieux aquatiques, et convaincu depuis bien longtemps de la nécessite de notre gestion sur le bassin versant, nous vous souhaitons une bonne saison 2013. L’Albarine est une rivière qui vit, et tous les pêcheurs adhérents qui ont participé de près ou de loin à ce retour à la vie depuis des années peuvent en être fiers.

L’AAPPMA de l’Albarine.

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