La trêve hivernale halieutique se termine et mars va officialiser le lancement de la saison 2016. Dans le monde de la pêche “d’en haut”, pas de grands changements susceptibles de valoriser la pêche. Rien sur l’évolution des tailles de capture, sur l’exploitation des doubles mailles et au final en faisant une rétrospective, rien de bien positif, et beaucoup de temps et d’énergie (et d’argent) perdus par rapport à l’enquête réalisée par la Fédération nationale de la Pêche.
Pourtant, poissons et pêcheurs sont liés (enfin apparemment). Nous espérions que cette double maille aurait pu être expérimentée pour le confort de tous. Sur l’Albarine, les populations étant largement conformes à ce qu’elles doivent être, cette expérimentation couplée avec nos travaux d’aménagements aurait du et aurait pu nous être fort utile pour une meilleure intégration des poissons à forte valeur halieutique, c’est à dire des poissons à des tailles de capture encore plus élevés. Le parallèle avec nos parcours no-kill, nous aurait donné des chiffres très intéressants sur l’évolution des populations sur les mêmes secteurs mais avec deux types de gestion dont les prélèvements diffèrent (no-kill donc et double maille). D’autant que nos parcours no-kill sont suivis depuis 1992. De quoi comparer ce qui est comparable donc et de manière concrète, sans fioritures.
Nous en sommes donc toujours au stade, où malgré l’évolution des mentalités, le blocage juridique est toujours là, bien couplé à nos instances halieutiques supérieures.
D’autant que fin 2017, les gros travaux d’aménagements se termineront et que, désormais, la rivière sera fonctionnelle sur tout le linéaire, nous pourrons pleinement nous consacrer à la relation pêcheurs/poissons.
Un projet est en cours sur la vallée de l’Albarine afin de mettre en avant la pêche et les autres activités. Porté par la Communauté de Communes et les différents acteurs, et notamment le Conseil départemental de l’Ain qui porte en avant l’Albarine, les pêcheurs (et donc l’AAPPMA) sont donc au premier plan dans ce projet.
La mise en valeur de la cascade de Charabotte est un des piliers de cet axe de développement, et c’est pour cette raison que vous avez depuis quelques temps la cascade vue sous tous les angles, vu que nous y sommes un peu plus que de coutume.
La cascade de Charabotte à différents débits en ce début février…la chute n’en est que plus impressionnante !
Avant la chute…
Sur le plateau, l’alternance pluie neige a gonflé la rivière et on a dû mal à s’imaginer que la rivière est quasiment toujours à sec sur la photo ci-dessous.
Le saupoudrage neigeux se mêle aux falaises calcaires et à la forêt sombre…
En aval, le fond de la rivière a subi le lavage régulier de l’eau…
Les cingles profitent de cette clarté malgré des débits élevés pour trouver leur pitance…