Continuons la ballade…où nous avons croisé pour la troisième année consécutive ce mâle…
Le même poisson en 2013/2014…à la même place à 5 mètres près, mesurant un bon 35cm…
Toujours le même poisson au tout début janvier 2015, à la même place que l’année précédente, mesurant un bon quarante…
Et donc aujourd’hui, mesurant un petit cinquante…Sans conteste, un poisson discret et bien malin et qui connaît la rivière et ses pierres.
Redescendons la rivière avant de la remonter pour arriver à Bettant où la rivière coule à nouveau.
Cette remise en eau récente avec des débits plutôt bas fait que les fonds sur cette portion de rivière sont, par endroits, et notamment sur les bords, colonisés par les algues brunes, plutôt présentes au printemps.
Le comptage de frayères, dont le chiffre n’est jamais très élevé, l’est encore moins cette année. Tout au plus une douzaine de frayères répertoriées sur les zones colonisées habituellement contre une trentaine les autres années.
Par contre les castors profite des bas débits, et puisque les crues ne se succèdent pas cette année, çà commence à s’accumuler par endroits…
Il faut dire que le garde manger n’est pas loin…
L’homme n’est jamais très loin non plus…malheureusement !
Il manque de l’eau, certaine source n’étant toujours pas à leur niveau habituel…
Repartons à l’opposé du bassin versant entre Charabotte et la cascade. Un secteur difficile d’accès et où le comptage des frayères est généralement compliqué du fait des débits qui empêchent la plupart du temps d’effectuer des relevés corrects.
Cette année, débit oblige, le comptage apparaît beaucoup plus simple.
Dans ce secteur, le moindre banc de graviers est occupé, peu importe son positionnement dans le lit de la rivière, comme sur la photo ci-dessus où les géniteurs se sont abrités sous un pan de roche.
Dans ce dédale de blocs, des tâches blanches apparaissent, mises en valeur par le soleil qui disparaît aussi vite qu’il apparaît. Certains poissons se sont laissés approchés…
Les poissons étaient en pleine nonchalance et effectuaient un balai continu sur le petit banc de graviers qu’ils se sont accaparés.
Des frayères omniprésentes sur cette portion de cours d’eau qui font chaud au coeur.
Comme la cascade est toute proche, continuons à suivre la rivière…
…pour aboutir au pied de la plus haute chute du département…
Un paysage quasi-lunaire fait de calcaire…
Sculpté par l’eau…
Paradis des chamois…
Nous profitons de ces dernières images pour vous souhaitez de joyeuses de fin d’années à toutes et à tous, et une bonne année 2016 et pour vous dire que pour les pêcheurs précoces, les cartes de pêche sont en vente sur www.cartedepêche.fr !
Merci pour ces belles images, elles sont vraiment magnifiques !