L’hiver est souvent propice à la concertation et à l’avancement des idées. Le temps (souvent moins clément) renferme les hommes qui peuvent ainsi discuter lors de réunions de ces dites idées.
Et les réunions ne manquent pas car les domaines de compétences sont larges et vous vous doutez, on parle souvent dans la vallée (et plus haut sur le plateau) de l’Albarine. Plusieurs pistes de travail sont actuellement en cours avec plusieurs acteurs. Tout d’abord d’un point de vue touristique. La communauté de communes, de par ses compétences en matière de développement de territoire, et par le biais de sa commission environnement, a lancé, en partenariat avec l’office de tourisme, une politique de développement avec pour axe principal, la valorisation de la vallée par le biais du produit pêche en priorité. Associées à cette politique d’autres structures comme Ain tourisme qui aide au développement des produits issus du territoire notamment par le label Ain Pêche mais pas que. L’étude déjà réalisée par cette dernière a montré très justement tout ce que la pêche apportait en terme de valorisation économique à notre territoire. Cette ligne de conduite est une reconnaissance marquante, un aboutissement pour lequel nous continuerons à travailler avec tous ces acteurs afin de vous offrir un territoire en terme d’halieutisme davantage développé.
L’AAPPMA a rencontré tout dernièrement les élus du plateau d’Hauteville concernant le forage pour lequel des risques existent quant à certaines sources de l’Albarine. Le bureau d’étude ANTEA nous a rassuré sur quelques points concernant les impacts éventuels mais pas définitivement convaincus. A la question êtes-vous prêt à nous signer un document nous garantissant l’impact zéro sur ce projet, la réponse à été non malgré une heure d’explication de ce bureau d’étude qui pourtant nous a précisé à chaque fois que l’occasion lui a été donnée que la technique ne présentait aucun risque. D’ailleurs ce projet est loin de faire l’unanimité au sein même des structures gestionnaires du plateau. Cette première réunion nous a permis de faire le point entre toutes les personnes concernées de manière rationnelle sans langue de bois. Les démarches administratives vont suivre avec encore davantage d’intervenants afin d’élargir le consensus, ceci à la demande de tous les participants présents. Code de l’environnement, code minier, police de l’eau, beaucoup de réponses à apporter. Il est évident que cet état d’esprit qui reste critique (chacun défend ses intérêts ce qui est logique) sera conservé le plus possible car la discussion apporte des éléments intéressants avec des parties compétentes dans leur domaine et rien ne doit être laissé au hasard. Ce premier échange sera donc très logiquement complété par d’autres. Quant on vous dit que l’on ne s’ennuie pas !
L’acheminement en sus des 4 000 mètres cubes de terre pour la réalisation des travaux (via un autre chantier) à Chaley a commencé et le choix de l’entreprise retenue pour les travaux ne saurait tardé. Des conditions un peu particulières avec la neige, mais il faut avancer car le planning se ressert et il est souhaitable de le respecter au plus juste.
Sur ce site justement, en plus des travaux, EDF va enterrer la ligne moyenne tension qui avait déjà été enterrée en partie sur de Chaley. Toutefois la ligne restante continuait à rendre le paysage un peu anthropique dans cet endroit sauvage. Une bonne nouvelle donc dont nous aurons un peu plus d’explications le 19 février.
Concernant les poissons, le pic d’éclosion des alevins est très certainement au plus haut et les débits sont parfaits pour tous ces milliers de truites naissantes. Et çà fraie toujours pour les retardataires. On comprend aisément pourquoi, à l’automne, les tailles des truitelles pêchées sont si disparates. Les ombres ne devraient d’ailleurs pas tarder à pointer leur nez sur les frayères. Les portes graviers, toujours par centaines, colonisent chaque pierre au fond de la rivière.
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