L’eau dans des tons post-crue…
Les pluies de la semaine et les restes neigeux du plateau ont grossi la rivière pour atteindre une crue décennale notamment sur le haut de la rivière. Le lit, modelé par les alluvions de diverses tailles qui s’y trouvent ont donc roulé, et ce dernier à évoluer par endroits, surtout sur les endroits travaillés ces dernières années.
Les bancs alluvionnaires sont enfin revenus sur la haute Albarine grâce aux travaux de restauration hydromorphologique. La dynamique de la charge solide est donc relancée.
La rivière s’est rééquilibrée, offrant ainsi un spectacle de rivière vivante, libre, alors qu’elle était encore il y a quelques temps sous l’emprise de murs latéraux empêchant cet équilibre si nécessaire. Et qu’elle merveilleuse autoépuration !
La rivière va bientôt pouvoir s’exprimer loin de ces contraintes murales bien marquées sur la plaine alluviale en amont de Chaley puisque les travaux commencent mardi 7 avril.
Très bizarrement, lorsqu’elle déborde, l’Albarine reprend ses anciens méandres rectifiés depuis des dizaines d’années. Pour ceux qui seraient encore sceptiques…
Le broyeur est nécessaire afin de rendre le terrain accessible aux engins de terrassement.
Par ailleurs, l’AAPPMA réalise des travaux sur les chemins d’accès du lac des hôpitaux avant la saison qui va démarrer ce week-end.