Si Février et début Mars inspiraient un printemps sec, la météo avait bien cachée son jeu. Depuis cette période, en effet, le temps est plutôt à la pluie et les températures pas si élevées que çà !
Comme une rivière qui monte et qui descend, les poissons ont des humeurs changeantes au gré des débits.
Ces fluctuations ont permis aux ombres de pondrent dans des conditions correctes, assez rapidement d’ailleurs, et malgré les montées d’eau, les alevins de truites sont bien visibles sur les bordures.
Les poissons de belles tailles se sont laissés leurrer sur les coups d’eau, des poissons aux robes bien marquées !
Côté éclosions, les march brown sont sorties, timides au vue des températures…les prélèvements effectués sur la
Le bas de la rivière révèle de très grandes quantités de Baetis, conséquence de l’absence de grandes crues cet hiver, et qui évite, dans ces cas là, des pertes non négligeables d’invertébrés, même si cela fait partie du cycle naturel. Si les températures se mettent à grimper un peu, les décollages devraient suivre !
Les suivis côtés rivière se mettent en place et fourniront des données à l’automne pour évaluer certains aspects et travaux et permettre logiquement d’avancer sur la préservation de l’Albarine.
La remise à l’eau via la fenêtre de capture, devrait permettre la conservation des géniteurs présents sur la rivière afin de supporter la présence des oiseaux piscivores. C’est un élément très important dans la logique conservatrice de nos poissons en attendant l’évolution de ce dossier.