L’arrivée du mois de septembre sonne la fermeture de la première catégorie. Si le printemps en terme de précipitations avait laissé inaugurer des débits abondants, les trois mois qui ont suivi nous ont confirmé tout le contraire. C’est donc heureusement avec des nappes bien chargées et une ressource en eau abondante dans le massif que l’Albarine a passé l’été sans encombre.
D’ailleurs, même la basse albarine après avoir montré des signes de faiblesse, a stoppé sa descente dans la nappe alluviale à tel point que depuis la fin juillet début août, aucune pêche électrique n’a été effectuée. Des orages sont venus ponctuer les débits oscillant certes à des côtes faibles mais largement suffisantes pour mettre en sécurité notre petit monde piscicole.
Eau fraîche, habitats et qualité d’eau sont les maîtres mots afin de garantir la vie piscicole dans de bonnes conditions. Et si les conditions pour la pêche ont été très dures, il faut l’avouer, depuis la baisse des débits, les poissons ont passé la saison sereinement.
D’ailleurs, les baisses de débits ont mis à jour certains derniers points noirs. Comme nous vous en avions parlé, certains branchements d’eaux usées mal placé notamment à St-Rambert ont eu pour conséquences un développement d’algues sur une partie des quais. Le coupable a donc été trouvé (un immeuble complet non raccordé) et les courriers sont partis afin de résoudre ce problème de branchement. (Photo ci-dessous).
Pour vous donner un petit aperçu de ce que peut produire un système d’assainissement, la commune de Chaley a produit en trois mois avec l’équivalent de 200 habitants 7 mètres cube de boues déshydratées. Un volume qui paraîtinvisible lorsqu’il est dilué avec l’eau de la rivière mais qui explique comment on peut pourrir une rivière surtout par eaux basses lorsque l’assainissement n’est pas traité sur un bassin versant. Imaginez ce que produisent les 24 stations d’épuration du bassin rien qu’en boues et les tonnes de déchets qui étaient envoyé dans l’Albarine auparavant. Tout ceci pour faire le parallèle avec les années sèches précédentes connues qui n’ont désormais plus rien de comparables puisque le bassin versant est aujourd’hui épuré.
Une visite sur le secteur de charabotte s’est imposée, confirmant le très bon fonctionnement de la station d’Hauteville, et ce malgré les orages estivaux pas toujours faciles a géré techniquement.
Même à quelques dizaines de mètres de la cascade, la roche mère qui affleure est restée dans son aspect le plus naturel.
Tout l’été, une surveillance accrue de la rivière a permis de passer la saison estivale dans de bonnes conditions malgré les faibles débits en s’assurant qu’aucune entrave ne vienne sévèrement perturber la vie aquatique.
Des blocs ont été posés dans la retenue du barrage en aval du pont de la Violette par nos soins afin d’améliorer l’habitat dans cette zone.
Gageons que l’automne soit un tant soit peu humide afin de regonfler le débit de la rivière.