- un petit cinquante (centimètres)
- mimétisme méditerrannéen
- les couples se forment
Les toutes premières frayères apparaissent. Les truites commencent à gagner les zones de reproduction.
Calée contre la pierre à l’abri du courant… Nous aurons très certainement l’occasion de revenir voir cet endroit durant la période hivernale, zone de transit des poissons. En ce lieu, les bulles d’oxygène s’accrochent à la roche formant ainsi des petites plaques brillantes que l’on pourrait prendre pour de l’aluminium liquide.
En dehors de l’eau, on s’affaire à couper les arbres à Chaley sur une zone qui bénéficiera l’an prochain de travaux de restauration hydromorphologique.
- Vous l’aurez deviné, la coupe de bois a lieu en amont du plan d’eau
- Le bois évacué et vendu servira à l’achat de parcelles en bordure de l’Albarine
- Débardage…
Ces travaux de restauration hydromorphologique, vous l’avez sans doute compris, revêtent un caractère tout particulier et nouveau, où l’occasion se présente (comme à l’amont de St-Rambert cette année), d’allier tous les thèmes que peut contenir le fonctionnement naturel de la rivière. D’un intérêt majeur et incontournable, c’est la solution majeure à ce jour que l’on peut offrir à une rivière. Comme nous l’avions déjà dit précédemment, les travaux de 2013 ont confirmé tous les espoirs (et même plus) que l’on pouvait attendre de ce genre de travaux (vous vous en rendrez compte par vous-même en 2014).
Ces travaux sont parfois dur à comprendre, à assimiler voir à imaginer car la rivière est complètement chamboulée, détournée. Mais c’est là toute la magie de dame nature. L’homme donne le coup de pouce et la rivière reprend ses aises, ses habitats, ses alluvions, tout cela dans un équilibre parfait, pour la plus grande joie évidemment de ses habitants, et joue un rôle alors primordial dans le maintien de la qualité de l’eau. En effet, les alluvions sont, par différents phénomènes, (associés aux végétaux) de très bons épurateurs. Certaines stations d’épuration sont d’ailleurs basées sur ce principe et ce n’est pas un hasard.
Même son de cloche de nos partenaires : syndicat de rivière, conseil général, agence de l’eau. Alors pour une fois que les pêcheurs sont les interlocuteurs privilégiés et font partie intégrante de ces travaux, gardons la feuille de route bien tracée.
En attendant, les zones restaurées jusqu’à présent sont mises en valeur par la lumière d’automne.
- les crues ont eu raison des plantes herbacées présentes en bordure. Les vairons y ont trouvés le gîte et le couvert.
- Les embâcles : une richesse faunistique incomparable…
- Sous l’eau, les troncs sont synonymes d’abris et on comprend mieux vu du dessous pourquoi les poissons s’y mettent
- L’eau baisse, mais la neige tombée récemment a troublée légèrement l’eau en fondant
Enfin à Chaley, les pierres des vannes ont été posées, distribuant l’eau efficacement. Reste à fixer les vannages prévus sur les pierres.