…Temps de terminer les travaux de restauration hydromorphologique à Chaley. Il faut dire que la météo a été des plus clémente avec nous, nous offrant des débits à environ 2 mètres cube/sec. durant tout le temps des travaux, une pointe à 6 mètres cube au moment opportun à la fin des travaux et enfin des débits entre 30 et 60 mètres cubes depuis que les engins sont partis. Autant vous dire que la rivière a pris ses aises et il n’a donc pas fallu attendre longtemps pour voir le résultat.
Nous voulions une plaine alluviale vivante, et bien nous l’avons. Les endroits, et notamment les courbes et méandres du nouveau lit, ont été remodelé, associant dépôt alluvionnaire et creusement du lit. Les blocs, souches, que nous avons disposés, et ce de façon large (lit mineur et lit moyen) font désormais parti de la rivière.
- Arrivée dans la lône depuis la zone de débordement amont.
- Confluence lône / rivière
- 30 mètrescube/sec.
- Même en décrue, çà pousse !
- Une rivière qui s’exprime.
Il est toujours nécessaire lors du creusement d’un nouveau lit de donner à la rivière un profil proche de sa future structure, notamment dans les courbes. D’où l’intérêt de creuser les fosses là où il doit y en avoir ainsi que les différentes profondeurs tout le long de son parcours. La rivière prend ainsi possession de son nouveau tracé plus rapidement et cela permet notamment de trouver des habitats piscicoles cohérents et conformes pour toutes les classes d’âge.
Les invertébrés aquatiques ont déjà pris possession des lieux en grand nombre. Une seule crue permet de restructurer là aussi les populations d’invertébrés. La vitesse de recolonisation d’une rivière est donc très rapide voir quasi instantanée dès la mise en eau. D’ailleurs les alevins de l’année ont eu aussi trouver leur niche écologique dans ce dédale d’habitats.
- Bancs alluvionnaires tout neufs.
- Courbure…
- Alluvions plus grossiers
- La rivière mange à nouveau les berges
- Premier virage amont…
- Secteur à pente…
La rivière n’attend pas, et la fosse amorcée par nos soins s’est vue doublée de volume, éjectant les alluvions et créant des dépôts à l’aval.
Tous les alluvions déposés lors des crues seront autant de zones de frayères et de système d’autoépuration pour la rivière, système qui n’existait plus jusqu’alors.
Celle-là, passant largement les quarante et à la robe bien lavée par les crues n’était pas bien loin des travaux…
Reste à ensemencer sur les zones terreuse et notamment l’ancien lit de la rivière…
Bravo pour ce chantier colossal … J’ai hâte d’aller voir tout ça de près, déjà les photos sont très instructives et prometteuses. A bientôt au bord de cette chère rivière :O)
Bravo et merci pour cet admirable travail et merci aussi pour nous tenir informé régulièrement des progressions !
Je suis aussi très impatient de re-découvrir cette partie de rivière que je connaissais intimement et Je me demandais aussi comment les nouveaux aménagements avaient encaisser la dernière crue. Tout a l’air de fonctionné a merveille et au vue du timing metéo, on dirait que la nature avait équalement hâte d’essayer son nouveau parcours !
Merci encore pour votre implication dans la restauration de cette magnifique rivière.
PS: Vous serait-il possible de publier un schéma détaillé du nouveau tracé ? Je me souviens d’excellents panneaux explicatif avec un plan des aménagements que je ne parviens pas a les retrouver sur le web (a part une image sur le blog mais trop petite pour être lue)
Il y a un plan sur la page “explications travaux 2015” dans l’année 2014.