Les pêches prévues ce lundi 23 juin ont eu lieu aux endroits convenus. La première au pont de Reculafol au beau milieu du parcours no-kill en place depuis quatre ans. La pêche correspondait à un inventaire comparatif réalisé avant les travaux programmés sur ce site en 2010. Il va sans dire que le rehaussement de la ligne d’eau, la limitation de l’enfoncement du lit et l’apport d’habitats ont été décisifs dans le résultat de cette pêche.
Les espèces truites et ombres ont répondues présentes à l’électrode. Notre enregistreur de résultats n’a pas chômé face à la quantité de poissons.
Quelques photos…
Mais si cette pêche nous a révélé des résultats qui laissent rêveur avec des classes d’âge très bien réparties vis-à-vis du milieu, la pêche suivante allait nous révélé des résultats encore plus spectaculaires et restera dans les mémoires de ceux qui y ont participé.
Pont de la Violette, tête de bassin versant, dans le secteur le plus pêché de l’Albarine, après 4 mois de pêche. 110 mètres pêchés, 10 mètres de large, profondeur moyenne 80 cm avec comme principal faciès d’écoulement, des courants.
Les bacs de réception des poissons après la pêche sont positionnés en amont de la station.
Les résultats de pêche enregistrés sur ce même secteur donnaient en moyenne 25 poissons de taille en 1992 avec un pic une année de 32 poissons avec une taille moyenne ne dépassant pas 27 cm. Données recueillies sur plus de 18 ans de suivi.
Sur ce même tronçon et en attendant les résultats définitifs, plus de 80 poissons maillés ont été pêchés avec une taille moyenne bien supérieure à 30 cm. Sans tenir compte des alevins de l’année, les classes d’âge apportent plus de 700 poissons. Nous vous communiquerons les résultats une fois tout çà traité informatiquement.
Plusieurs réponses à cela. L’amélioration de la qualité de l’eau qui engendre une quantité de nourriture plus importante et qui, à elle seule, est un gros morceau du gâteau. Un habitat amélioré mais de façon minime sur ce tronçon. et le respect des pêcheurs en général sur la rivière, car rappelons le, ce parcours n’était pas en no-kill. Des chiffres exceptionnels et inattendus, même pour les habitués des pêches électriques de l’Albarine.
Remercions les bénévoles qui sont venus participés aux pêches de ce lundi. Ceux de près où de loin comme ces pêcheurs venus séjournés sur l’Albarine en provenance de la Haute-Marne et qui nous ont prêté main forte.
Il est fascinant de voir ce qu’une rivière en état de fonctionner peut produire. Si la pente est parfois longue à remonter pour la reconquête des rivières, les résultats de cette journée prouvent que le jeu en vaut la chandelle et on peut dire aujourd’hui que l’Albarine a recouvré tout son potentiel. Des moments de pêche mémorables pour des personnes qui participent à la gestion des cours d’eau.
Souhaitons bon vent à tous ceux qui ouvrent énergiquement pour la sauvegarde de leur bassin versant.