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Aller plus loin dans la gestion !

Aller plus loin dans la gestion !

1er septembre 2013 002

20 années de gestion patrimoniale ont permis de ramener l’Albarine à un niveau biologique encore impensable il y a quelques temps, (même si certains pensent encore le contraire). Ces années de conciliation entre tous les acteurs que beaucoup disaient irréalisables ont bien eu lieu.

Aujourd’hui, l’assainissement est terminé, le problème majeur de la rivière pour lequel il a fallu 15 années de labeur, d’acharnement, de travaux, de procès-verbaux, d’explications. Des dizaines de réunions de chantier, des centaines d’heures de remises en état de la rivière, des améliorations sur les déversoirs d’orages, des modifications de maîtrise d’oeuvre, des incohérences administratives. Quinze ans d’acharnement et de palabres pour pouvoir aujourd’hui en parler au passé simple.

En parallèle, des milliers d’heures d’entretien, de lutte contre les plantes invasives, des milliers de tonnes de blocs, d’alluvions qui, aujourd’hui, fournissent un habitat durable aux espèces piscicoles qui peuplent l’Albarine, du chabot à l’ombre commun, mais qui garantissent un fonctionnement de l’écosystème à l’ensemble du bassin versant. Les centaines de chauves-souris qui, à la tombée du soir, se nourrissent des insectes virvoltant au-dessus de l’eau sont un maillon de cette chaîne alimentaire lié directement à ce que les pêcheurs ont pu investir durant toutes ces années.

 

Aujourd’hui, ce fonctionnement n’est plus à démontrer, et à en juger par le nombre de programmes et d’études lancés annuellement par les différents organismes scientifiques nationaux, régionaux et départementaux sur le bassin versant par ce que la rivière est dans un bon état (dont on ne connaît que très rarement les résultats, d’où un certain recul de notre part), on est en droit de se dire que les pêcheurs travaillent pour eux-même mais aussi pour les autres et qu’ils ont bien travaillé.

Maintenant que le plus dur est fait, il s’agit de paufiner, d’améliorer, de mettre une cerise sur le gâteau. L’enclenchement du plan de gestion à l’ensemble du bassin versant est inévitable. Sur les 25 kms, 17 kms sont gérés en gestion patrimoniale en partie amont, 4 kms en déversements de surdensitaires, et 4 kms sans gestion particulière puisque sur une zone d’assecs réguliers.

Afin d’étendre une gestion cohérente à l’ensemble du bassin il est nécessaire que ce même bassin ne parle que d’une seule entité, c’est à dire qu’il ne fonctionne qu’avec une même et unique AAPPMA. Gestion cohérente d’un point de vue biologique, et d’un point de vue halieutique.

Dans les années qui arrivent, il est donc inéluctable que le bassin de la rivière fonctionne de la sorte. L’AAPPMA a des propositions intéressantes à faire en terme de pêche à proprement parler, des propositions innovantes qui feront de l’Albarine une rivière toujours plus vivante et plus riche.

1er septembre 2013 001

 

 

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