Parcours entre Chaley et Saint-Rambert-en-Bugeycarte de france

Bilan.

Bilan.

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Deux mois environ après la fermeture, nous avons eu le temps de faire les bilans halieutiques de cette saison passée. Toujours autant d’enthousiasme pour le monde halieutique à venir nous voir, et cela pose le reflet, il va sans dire, de l’état des populations de poissons. Aux derniers IPR ( Indice Poissons Rivière), les résultats sont tout simplement classés entre très bon et excellent sur l’ensemble du linéaire sans discontinuité.

Plus de 83 départements français différents sont venus nous rendre visite. Des écossais, des espagnols, des belges, des suisses,…Chacun à sa manière aura profité de la rivière, nous l’espérons toutefois à sa plus juste valeur. Loin de faire l’apanage de cet engouement, nous allons au contraire nous servir de ces chiffres pour continuer à faire valoir nos contributions envers le milieu aquatique. Ne vous y trompez pas, nous vivons dans un monde où pour exister il faut savoir se motiver, avoir des projets et surtout de l’ambition. Tous ces critères sont essentiels.

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Nous, pêcheurs, sommes souvent arrêtés par nos recommandations purement halieutiques (réserves, tailles de capture…), somme toute louables et complémentaires, mais tellement éloignées sur le fond. Les vraies questions sont ailleurs et basées sur une seule et unique chose : le fonctionnement de la rivière. Par la suite effectivement on peut discuter du reste. Ce dont nous avons grand plaisir, c’est de voir évoluer les mentalités, de voir et de discuter avec des gens responsables, de surveiller des pêcheurs aux mœurs “no-kill”. D’ailleurs, au vu du nombre de cartes vendues, si chacun n’y mettait pas du sien, c’est sûr, les saisons de pêche ne seraient pas ce qu’elles sont.

Alors oui, gérer un cours d’eau en investissant ce que qu’on y investi et en plus avoir des utilisateurs comme vous, responsables, rend la démarche motivante. Il y a toujours de vilains petits canards pour critiquer négativement, alourdir le système, bref, l’apanage de certains. Chacun aura sa petite anecdote concernant ci ou çà. Mais ne nous arrêtons pas là (sinon il y a longtemps que l’Albarine serait morte). Sachez une chose, l’union fait la force, et les détracteurs des cours d’eau sont suffisamment nombreux sur un bassin versant pour que les pêcheurs officiant sur ce bassin soient solidaires. Ceci n’étant pas propre à l’Albarine, mais à tous les cours d’eau de France.

La fréquentation des pêcheurs fait donc notre force, vous l’aurez compris, tout en conservant toute la fonctionnalité de la rivière et donc les densités de poissons que l’Albarine est capable annuellement de produire.
Sachez enfin une chose : si l’aappma de l’Albarine n’avait pas choisi sa feuille de route il y a plusieurs années en se donnant comme ligne directrice le fonctionnement de l’écosystème dans son ensemble, l’Albarine ne serait pas l’Albarine.

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