Parcours entre Chaley et Saint-Rambert-en-Bugeycarte de france

De l’eau et du mouvement…

De l’eau et du mouvement…

Non, ce n’est pas le cadastre napoléonien datant de la fin des années 1800, mais l’Albarine à Chaley, prise “d’en haut” en cette fin janvier 2018. Après les crues successives, la rivière a évolué. Aujourd’hui, les termes de plaine alluviale prennent tout leur sens. Deux ans après les travaux, la rivière s’est emparée de ce couloir coincé entre deux falaises.

En 2017, l’AAPPMA avait rajouté des blocs issus d’éboulements naturels pour que la rivière continue de se redynamiser. Et les crues s’en sont servi ! En 2018, l’enrochement qui a permis à la rivière de se structurer en milieu de parcours sera enlever, afin que la rivière continue sa courbe. Une courbe qui a permis l’ouverture d’une lône. Fosses, bancs alluvionnaires, vont donc permettre aux poissons de coloniser davantage ce secteur. Quelques images ensoleillées…

Sortie de l’Albarine entre deux parois…

…avant d’aller s’étendre dans la plaine…

Premier virage et premier dépôt…

…juste en aval, vous serez surpris par la largeur que c’est donnée la rivière et surtout la profondeur. La mise en place des blocs n’y est pas innocente. A chaque virage son profond. Plus rien à voir avec le tracé initial côté habitat piscicole !

La rivière a amorcé une sortie en rive gauche et a continué son élargissement dans le lit initial, créant donc une lône et un radier d’une bonne dizaine de mètres.

Vue de la lône…

La partie aval avant la courbe le long de la route s’est rechargé en alluvions, et c’est de bonne augure pour les végétaux à venir…De nombreux petits courants se forment, très épuratoires et qui regorgeront d’alevins au printemps. Vu ce qu’il y a avait déjà en 2017, 2018 devrait être encore plus productif…

…car les ombres arrivent et les truites frayent encore dans le nouveau tracé ou en amont…Effectivement sous le Pont des Pattes, en rive droite les ombres grattent et en rive gauche, ce sont les truites. Du chacun chez soit !

Truites…

Ombres…

En aval, la rivière a moins bougé, et cela va permettre aux saules, qui sont le futur habitat, de se développer…

De part et d’autre de la plaine, limons et alluvions se partagent le décor une fois l’eau retirée.

Un fonctionnement qui permet de remplir la nappe, fournir de l’eau en été, l’épurer, en plus de la qualité biologique et piscicole.

Si la rivière travaille, nous aussi ! Quelques secteurs avaient besoin de nettoyage tant au niveau accessibilité que d’un point de vue des déchets.

Oui, nous sommes en France, ne l’oublions pas ! Depuis des années, l’AAPPMA récolte les déchets routiers, y compris sur les parkings. Malgré nos interventions avec les services des routes, rien ne change. Alors on continue de ramasser. Chacun en pensera ce qu’il voudra.

Le temps de rédiger l’article, et la météo est passé par là…Du coup, neige en haut et pluie en bas. Vu l’eau présente dans les sols, il n’en faut pas beaucoup pour faire remonter la rivière. ..

Les falaises ont l’air perdu au milieu de nulle part…

Brumes et humidités qui laissent penser que l’eau est bien là !

Et effectivement, çà coule !

Ça dévale de partout…

L’ouverture approche…

3 réponses

  1. Quel boulot… remarquable

    • albarine

      Quand on lui en donne les moyens, la rivière sait y faire !

  2. Cela fait plaisir à voir ! Bravo à vous !

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