Parcours entre Chaley et Saint-Rambert-en-Bugeycarte de france

Début d’année et post-crues…

Début d’année et post-crues…

Pour commencer, meilleurs voeux et bonne saison de pêche à tous !

Nous en profitons également pour vous donnez la date de l’assemblée générale qui se tiendra à 17 h à la mairie de Tenay le samedi 10 février.

La fin de l’année 2017 et le début de 2018 n’ont strictement rien de semblable en terme de météo et de débit avec l’hiver dernier. Si l’on a battu des records de pluviométrie cette année, nous avions battu des records de déficit hydrique l’année d’avant.

La rivière nous a par conséquent gratifier de 3 crues successives à un débit moyen de 100 mètres cubes/sec. Si le débit n’a rien en soit d’exceptionnel, c’est plutôt la fréquence rapprochée qui l’est. Et vous allez voir que ces crues ont apporté un bénéfice énorme à l’Albarine en terme de dynamique. Pour le coup, vous aurez un peu plus de lecture qu’à l’accoutumée !

Commençons par le bas…

A St-Rambert, tout au long du centre ville, la rivière a joué à un parfait rééquilibrage, dû notamment au derniers travaux en aval du pont principal. Du coup, une capacité d’accueil accrue, et un centre ville attractif qui a retrouvé de jolis profonds.

Plus en amont, le long de la voie ferrée, savant mélange des blocs rapportés cet été et des graviers. Beaucoup d’habitats disponibles, et des surprofondeurs régulières. Un secteur à ombres et à truites toujours payant.

En aval de la digue, derrière l’ex-déchetterie, les blocs posés pour renforcer l’épi former par le gros peupliers ont parlé ! Une fosse qui va abriter à coup sûr de très beaux poissons…

…et ce, jusqu’en tête de courant, puisque les blocs ont été posés bien en amont.

Pour faire de l’effet, il ne faut pas avoir peur de la taille des blocs !

Un bon resserrement du lit en aval des vannes de côté, ouverte bien évidemment lors des crues, et qui ont permis de garder de la profondeur dans le lit mineur…

Avec en aval les dépôts alluvionnaires bien visibles.

La passe à poissons et la fosse magnifique qui s’est creusée et dont le dépôt alluvionnaire précité favorise la hauteur d’eau. Sans oublier la profondeur d’eau en amont de la digue qui s’est elle aussi embellie.

Plus en amont, l’ouverture du bras secondaire a permis aux alluvions issus de l’amont de se déposer, offrant à la rivière la possibilité de choisir son tracé…

Avec les frayères en bordure, quasiment invisibles tellement le gravier est lavé. Car les poissons ont frayé sur la dernière décrue pour certains et sont déjà repartis.

En amont, d’un point de vue dynamique et habitat piscicole, pour un gabarit de rivière comme l’Albarine, c’est l’apothéose !

La rivière s’est fait son arrondi sur la berge rive droite, donnant enfin une vraie courbure à une berge trop droite et rectiligne depuis les travaux 2013. Elle était attendue, les crues l’ont fait.

De ce fait, certains alluvions se sont trouvés éjectés dans le chenal de débordement…

…créant un magnifique profond de 2 mètres en fin de courbe.

Une berge érodée et arrondie, donc, naturelle, où le martin-pêcheur est susceptible de venir y faire son nid.

Un courant de toute beauté…

Plus haut, la fosse dans le virage continue sa progression, tant en longueur qu’en profondeur.

Plus en amont jusqu’à la déviation d’Argis, de beaux résultats, mais avec des débits encore forts pour les valoriser en photos.

Puis effectivement vient la déviation d’Argis, là aussi un jeu entre profondeur, végétation et alluvions, le tout en images…

Nouvelle décrue.

Dépôts d’alluvions tout frais.

La couleur verte en dit long sur la profondeur.

Fin de radiers et rééquilibrage.

En aval de l’épi, magnifique profond alimenté en caches par le nombreux saules présents à cet endroit.

L’aval du pont d’Argis qui s’est refait une beauté, toujours un joli courant à pêcher.

Un petit nettoyage obligatoire de la passe à poissons, obstruée par la crue.

Plus en amont encore, la fosse entre Tenay et Argis, une profondeur exceptionnelle pour cet endroit qui a retrouvé toute sa dynamique. 20 ans que l’on ne l’avait pas vu avec une telle profondeur, grâce à l’épi posé en février 2017 par l’AAPPMA en tête de glacis. A pêcher sans modération !

Autre fosse, derrière la déviation de Tenay qui s’est vue agrandie par un partie en moins du glacis, soeur jumelle en terme piscicole de la précédente. Ces fosses sont sans équivalent pour conserver gros ombres et  grosses truites en périodes estivales.

Le début du no-kill de Tenay.

Dans les gorges, l’eau est bouillonnante du début à la fin…

Pont de la Violette, où les alluvions et les limons ont trouvés également de quoi se déposer…

Le réservoir de Chaley d’une clarté renouvelée.

Les bras secondaires qui ont passablement déchargés la rivière et donc la force hydraulique, et sans lesquels des saules comme celui ci-dessous n’aurait pas résisté, pourtant si utile en période estivale.

Des fosses toujours…

Nos canaux et nos seuils, qui ont permis de conserver une bonne partie des frayères déjà présentes car protégées des crues…et où les poissons continuent de pondre tranquillement.

Et la plaine alluviale de Chaley qui continue à prendre ses aises et à nous offrir un parcours de pêche plus diversifié.

La partie supérieure reste fidèle à elle-même, authentique !

 

 

2 réponses

  1. Boulot remarquable ! Bravo à vous. D’autres rivières ont sans doute moins bien vécues les crues faute de diversité de leur lit.

    • albarine

      Plus une rivière est déséquilibrée, plus ce phénomène s’accentue avec les crues, et plus elle se creuse. Incision, perte d’habitats…et perte de poissons !

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