Parcours entre Chaley et Saint-Rambert-en-Bugeycarte de france

Temps humide mais…trop sec !

Temps humide mais…trop sec !

Les résurgences de l’Albarine continuent à alimenter la rivière en cette fin d’année toujours sèche.

P1050829Juste en aval, des frayères apparaissent dans les nouveaux méandres de la rivière.

L’arasement des murs a permis à la rivière de s’étaler et de déposer en ses bords des graviers propices à la reproduction, chose inconcevable auparavant, où seuls des cailloux au minimum gros comme le point disposaient d’une capacité P1050827de résistance suffisante.

D’ailleurs les bryophytes profitent également de cette perte de charge pour se développer, filtrant la rivière et servant d’abris à des milliers de gammares.

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Chaque fin de radiers que nous avons créée est colonisée par les poissons, et les tâches s’agrandissent de semaines en semaines puisque sur ce secteur, à peine 50 % des poissons ont frayé.

P1050826Pour le moment une petite trentaine de frayères sont apparues sur le nouveau tracé. En équivalence, l’ancien tracé ne produisait qu’environ une petite dizaine de frayères due à sa configuration rectiligne pour une longueur quasi-identique. Nous ferons donc le bilan fin janvier début février lorsque le frai sera terminé pour évaluer la gain en frayères sur le secteur remanié au printemps qui dispose donc aujourd’hui au bas mot du double de nids que l’ancien.

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En aval, les truites colonisent comme d’habitude les bras secondaires  et comme d’habitude les optimisent sans compter.

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Ce qui est frappant dans ces bras de dérivation secondaires, pourtant gérés de la main de l’homme, c’est la manière dont les truites en particulier s’en accaparent. L’homme par les interactions qu’il peut parfois créer avec la rivière, augmente les densités de poissons dans la rivière et dans ce cas précis, se sont les zones de reproduction qu’il met à disposition des poissons sur des ouvrages pourtant destinés à de l’irrigation depuis 1850 !

P1050811Le héron, par ces eaux basses, continue sa prédation et laisse des marques sur les mâles souvent excités par le frai et qui en oublient les prédateurs.

P1050856Une truite marquée derrière la nageoire dorsale, mais visiblement seulement marquée dans la chaire…et une autre ci-dessous bien empruntée derrière la tête…

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Comme les autres oiseaux piscivores, les hérons sont en constante augmentation, accompagnant cormorans et harles bièvres dans des milieux aquatiques de plus en plus mal en point dans leur ensemble. Une logique aberrante quand on protège le haut de la chaîne alimentaire sans prendre en considération le bas. Mais c’est une autre discussion…une discussion perdue d’avance pour les poissons puisqu’il est vrai qu’un oiseau, cela se voit, s’entend, un poisson………..c’est ce que l’on appelle de l’écologie sélective.

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La baisse des niveaux d’eau bloque le mouvement des poissons les plus gros et les pluies annoncées devraient, on l’espère, orienté les débits à la hausse. Malgré tout quelques jolis spécimens frayent.

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1 réponse

  1. Merci pour cette article très intéressent et les belles photos.

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