Parcours entre Chaley et Saint-Rambert-en-Bugeycarte de france

Frai 2020…

Frai 2020…

La reproduction a attaqué gentiment sur la rivière comme à l’accoutumée. Doucement, mais sûrement, les poissons se mettent en place les uns après les autres, et les frayères apparaissent sur fond de creux et de bosses dans les graviers qui forment une partie du lit de la rivière.

Des tâches de plus en plus grandes en terme de surface, conséquence de l’augmentation de la taille moyenne des poissons sur la rivière. Une autre preuve que l’habitat piscicole est un enjeu primordial sur tout le cycle de vie des truites.

D’ailleurs le secteur entre St-Rambert et Argis du côté du pont de Reculafol, tient la palme en ce moment côté densité de frayères, taille moyenne et quantité de poissons…et ce n’est que le début…

Toutes les zones de dépôts sont occupées…

Ce secteur,totalement renouvelé en 2013 suite aux travaux de réhabilitation piscicole est un des plus beau, tant au niveau du dynamisme de la rivière dans son ensemble que dans le potentiel de la capacité d’accueil des poissons… (confirmé en plus par les pêches d’inventaires réalisées par des organismes indépendants extérieurs).
Qui oserait affirmer que ce secteur est apiscicole ?
2 poissons de 50 cm sont en train de creuser une tranchée dans les graviers au abord d’une pierre posée là il y a 10 ans.
Tous les 20 mètres en aval du pont, une zone de frai…là aussi, des dépôts alluvionnaires sont venus s’agglutiner grâce au rééquilibrage de la rivière, tout en gardant bien entendu l’habitat piscicole…
Protégées par les embâcles, les truites frayent tranquilles..
Autre secteur…Les toutes premières côté pont de la Violette, là où des centaines de poissons vont se croiser durant l’hiver…
dans les embâcles fixées en amont de la digue de Cordaret…

Une montée des débits devrait permettre de déclencher une quantité importante des géniteurs…si la neige tombée sur le plateau se met à fondre, on pourrait apercevoir plusieurs centaines de poissons s’activer…à suivre donc…

5 réponses

  1. bonjour,
    pêchant l’Albarine depuis une quinzaine d’années je l’ai vue évoluer de façon ô combien positive; les travaux que vous avez réalisés et votre mode de gestion lui ont apporté une vigueur remarquable qui nous promet des années à venir riches en bonnes surprises. Que tous les acteurs en soient remerciés.
    Concernant les méandres en amont de Chaley, leur réalisation a t’elle permis une dilution rapide des gaz carboniques et ainsi une diminution de la mortalité telle que connue sur l’ancien tracé?

    passez une bonne fin d’année et je vous souhaite une excellente année 2021

    • albarine

      Bonjour,
      merci à vous pour vos encouragements !
      Concernant les gaz issus des résurgences, leurs effets sont toujours impactant sur le même linéaire. Soit environ jusqu’au milieu du nouveau tracé, là où la rivière est la plus large. Les pêches électriques l’ont attesté. C’est d’ailleurs assez brutal en terme de densité car on passe à 10 mètres près du tout au rien. Là où l’impact est quasi nul, toutes les pierres sont occupées, et en amont seuls quelques poissons subsistent. On passe ainsi de 250 kgs /ha à quasi zéro. Mais c’est la nature. Et vu ce que l’on a gagné en biomasse sur la partie non impactée, on peut accepter ce petit changement d’humeur de mère nature.
      Bonnes fêtes de fin d’années également.
      Cordialement.

  2. merci pour ces précisions – cordialement

  3. Bonjour
    Félicitations pour votre gestion qui est au mieux et pertinente pour la rivière, les resultats le montre
    Une nouvelle année 2021 qui j’espère sera meilleur pour la pratique de notre passion
    Et c’est toujours un plaisir de voir c’est belles truites même si elles boudent nos solicitations

    • albarine

      Merci à vous. En espérant effectivement que 2021 sera un peu moins “optionnelle” côté pêche. Meilleurs voeux à vous.
      Cordialement.

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