En ce début d’année, nous avons été farfouiller sous quelques cailloux afin de vérifier l’évolution lente mais progressive de nos invertébrés, et plus particulièrement les grandes perles. Sachant que leur cycle se répercute sur plusieurs années et que ces petites bêtes sont également sensibles à la pollution de l’air et des dégradations de leur chaîne alimentaire lorsqu’elles sont adultes, leur présence atteste non seulement d’une eau de qualité mais d’un écosystème tout entier en état de fonctionner.
Les grandes perles sont en train de coloniser ou plutôt devrions-nous dire de recoloniser la partie haute de l’Albarine entre Torcieu et Chaley. Et c’est à Charabotte, en tête de bassin, que sous les pierres se promènent désormais ces invertébrés en plus grand nombre.
Un élément qui ne trompe pas lorsqu’une demi-douzaine d’individus sont présents sous le même abri. Chose encore non vue depuis la mise ne service de la station d’épuration d’Hauteville. Ce qui promet de jolis envols fin mai début juin.
Accompagnés par les larves d’éphèmèroptéres les trichoptères en tout genre, gammares, le fond de la rivière grouille de vie lorsque l’on retourne une pierre. Une manne qui justifie à elle seule la capacité de croissance des poissons sur la rivière et prouve sans conteste que le respect des chaînes alimentaires est la clé de voûte d’une rivière en état de marche. Notre objectif était de faire revenir les grandes perles sur la rivière grâce au traitement de tous les points noirs. Le respect de cet objectif est le gage aujourd’hui de la densité de poissons et des performances de ces derniers.
Même si en ce moment les poissons sont assez boudeurs.
Les march brown se sont envolées en cette fin de semaine en même temps que les éphémères, ayant provoqué des moments de frénésie notamment pour les ombres qui sortent du frai. Les truites n’étaient pas en reste. Ces temps ne durent jamais longtemps et il faut parfois être là au bon moment.
La végétation démarre grâce à l’alternance du soleil et de la pluie et une remontée des températures.
A Tenay, l’entreprise Fournand est venue tomber les arbres nécessaire aux travaux qui auront lieu en septembre pour le démantèlement de la digue de Cordaret.
La place est faite pour le passage des engins. De toute manière, certains arbres menaçaient le parking voire la maison de retraite à proximité de par leur état sanitaire. Ce qui s’est confirmé en les coupant.
L’ouverture du lac des hôpitaux s’est déroulée sous un beau soleil.