Parcours entre Chaley et Saint-Rambert-en-Bugeycarte de france

Le frai suit son cours…

Le frai suit son cours…

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La diminution des débits laisse apparaître de nombreux dômes, preuve que les poissons ont été bien actifs sur les frayères. La plupart des gros poissons ont d’ailleurs profité de ces débits qui leur conviennent davantage. D’imposantes masses se distinguaient facilement au fond des gravières.

Comme nous vous l’avions annoncé, plusieurs centaines de truites sont passées par cet orifice depuis la fin novembre. Il n’y a d’ailleurs qu’à voir le nombre de frayères à proximité pour comprendre que l’on a à faire à une véritable autoroute à truites. Une autoroute créée il y a plus de 10 ans grâce à votre argent.

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Les eaux hautes donnaient, lorsque le soleil était de la partie, une couleur naturelle inhabituelle.

La neige a fondu, et les sols sont gorgés d’eau.

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La confluence des canaux latéraux a été améliorée grâce à la destruction de l’ancien ouvrage en béton, laissant la place à un seuil beaucoup plus franchissable et enlevant ainsi une verrue paysagère.

Ce seuil en béton disposait d’une grille. Un système mis en place à une autre époque, à un temps révolu, où l’on déversait des alevins de pisciculture dans ces canaux, dans lesquels on avait préalablement enlevé les géniteurs sauvages. Un enlèvement soi-disant nécessaire qui interdisait alors toute reproduction naturelle, qui polluait génétiquement la souche locale, et dont les taux de réussite étaient loin d’égaler les taux de réussite des poissons autochtones. Bref aujourd’hui, 150 frayères dans ces bras latéraux, quelques 300-400 poissons remontant là pour trouver leur bonheur, des milliers d’alevins au printemps, et des poissons libres, vivant dans leur milieu à leur bon vouloir. Aucune intervention n’est effectuée, et c’est très bien ainsi.

Les vannages amont ont été améliorés fin 2013 et dernièrement paufinés…

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Situés en plein sur le tracé du sentier pédagogique, il relate l’utilisation de l’eau à une autre époque.

Aujourd’hui ils contribuent à l’autoépuration de la rivière et bien entendu à la reproduction naturelle des poissons et tout l’écosystème vivant alentour.

Quelques images du 12 janvier…

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