Parcours entre Chaley et Saint-Rambert-en-Bugeycarte de france

Vous avez dit repos ?

Vous avez dit repos ?

La pêche est fermée, et pourtant cela n’empêche pas d’être vigilant, surtout en cette période de basses eaux.

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Car du travail, il y en a en ce début d’automne. Outre la maintenance à réaliser sur les bacs des passes à poissons afin d’assurer le débit de la passe et son potentiel d’attrait, il est un point sur lequel on s’aperçoit qu’une fois réalisé, cela n’intéresse plus grand monde, nous voulons parler des déversoirs d’orages. Un sujet jamais abordé et qui pourtant nous occupe passablement.

Ces déversoirs, présents pour évacuer les surplus d’eau qui évitent au station d’épuration et aux postes de relevage des effluents une saturation quasi certaine, ont la fâcheuse habitude de couler en périodes sèches alors qu’ils ne le devraient pas. Nos fameux réseaux d’assainissement qui ont coûté si cher à leur élaboration et à leur conception sont soudainement délaissés à ces endroits pourtant stratégiques, et pour le fonctionnement des stations qui ont besoin de nourriture, et pour nos rivières qui elles en ont largement assez.

Preuve à l’appui, le réseau d’assainissement de Tenay qui crache par le biais d’un de ses déversoirs d’orage, des eaux usées depuis trois semaines en plein centre ville au nez et à la barbe de tout le monde.

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Magnifique dépôt qui a engendré un développement algual plus que significatif à cet endroit.

Depuis la création du réseau, l’aappma a signalé au maître d’œuvre l’insuffisance du système, l’a fait modifier en lui stipulant à nouveau que la modification effectuée ne convenait toujours pas pour des histoires de pentes et de calcul de diamètres notamment. Résultat, un passage régulier de l’aappma qui nettoie par elle-même le déversoir jusqu’au moment où il faut arrêter de prendre les gens pour ce qu’il ne sont pas. C’est donc la police de l’eau via l’ONEMA qui, en ce vendredi 2 octobre, s’est vu “refiler le bébé”. Ce qui est quand même malheureux dans l’histoire, c’est qu’une simple intervention par semaine de vérification suffit à nettoyer le système pour qu’il fonctionne, et cela prend cinq minutes grand maximum (et on sait de quoi on parle !).

Rien à redire par contre sur les deux autres déversoirs qui fonctionnent très bien. Ce qui veut quand même dire que là où il n’y a personne pour surveiller ces déversoirs, ces derniers peuvent couler pendant des années sans que cela ne gêne personne (et des exemples, il y en a !). Ce problème que l’on rencontre à l’échelle nationale est scandaleux au vu des sommes investies au départ. En ce qui nous concerne, nos interventions vis-à-vis de ce genre de problème ont été un combat de longue haleine et cela s’est traduit par exemple à St-Rambert à confier les réseaux à un organisme compétent et qualifié (astreintes, matériel…), et par conséquent l’arrêt de ces débordements intempestifs.

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La truite est jolie (environ 40cm), mais le fond de la rivière l’est moins, comme par hasard à deux mètres de l’impact du déversoir d’orages.

Nous pensions avoir pris toutes les précautions pour éviter cela à Tenay, mais ce n’est pas le cas. Comme nous le disions dans un des posts précédent, les gens de terrain sont souvent des emmerdeurs que l’on écoute rarement. Mais rassurer vous, ils sont souvent coriaces, et comptez sur nous pour que le déversoir soit modifié. En tous les cas, ce travail de fond “caché” prend du temps pour assurer à notre loisir un parfait développement, même si logiquement ce travail ne nous incombe pas directement. Mais qui, à part les pêcheurs et certaines aappma, sont au bord des rivières toute l’année ?

Petit à petit tout se met en place, et ce déversoir est le dernier entre Chaley et St-Rambert qui pose problème, puisqu’il y en a tout de même 6 à St-Rambert, 2 à Argis, 3 à Tenay, et 1 à Chaley qui eux, sont tous réglés pour déborder en temps voulu et en quantité requise. Un travail qui a tout de même pris quinze ans !

Un autre secteur sans rejet, c’est quand même beaucoup mieux, aves ces fonds dégagés sur lesquels peuvent s’accrocher des mousses beaucoup plus naturelles, caches à poissons et royaume des invertébrés aquatiques.

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Enfin, pouvoir continuer à admirer des poissons aux robes bien marquées et en forme sont une reconnaissance plus que stimulante.

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