Parcours entre Chaley et Saint-Rambert-en-Bugeycarte de france

2022, c’est parti !

2022, c’est parti !

Après un hiver bien arrosé, les débits sont retombés avec des sous-sols toutefois bien remplis en eau.

Ces débits aux valeurs modérées vont permettre aux alevins de truites et d’ombres de sortir de l’oeuf puis du gravier calmement, augmentant ainsi le taux de réussite de la reproduction. D’où l’intérêt de ne pas marcher dans l’eau en ces temps printaniers.

Les quelques cormorans qui se sont aventurés dans le secteur ont été neutralisés, mais on ne peut pas en dire autant des harles bièvres qui continuent inlassablement leur progression, pour ne pas dire invasion.

L’AAPPMA ira, comme les autres aappma du département, voté fin mars pour l’élection du futur bureau de la fédération de pêche de l’Ain. De gros dossiers sont à traiter, et le dossier harle bièvre est au dessus de la pile !

L’AAPPMA continue à travailler et à défendre l’Albarine afin que celle-ci puisse continuer à vivre et à vous garantir une pêche de qualité.

Pour information, les ombres frayent depuis déjà quelques jours. Merci de les laisser s’ébattre sur les frayères sans les déranger.

Bonne ouverture à toutes et à tous !

24 réponses

  1. Bonjour

    Ouverture cette semaine. 5 ombres dont trois de bonne taille juste piques et remis a l eau
    Une truite de 15 cm qui s est détournée de 2 bons mètres pour sauter sur ma nymphe
    Aucun poisson a vue de plus de 15cm et pourtant l eau était cristalline

    Sentiment maussade. Je viens pecher sur l Albarine depuis 2000. En 20 ans malgré de nombreux aménagements. Reduction des effluents aménagements des rives et des zones humides, je vois la population de truites se réduire drastiquement.
    Il y a 15 ans sur chaque parcours il etait possible de voir des truites de taille supérieure a 35 cm.

    Cela ne me semble pas logique dans la mesure ou sur des pays bien plus au sud ils arrivent à maintenir et voir améliorer leurs populations. Avec la présence de beau spécimens.

    En revanche, contrairement aux six premières années je vois le nombre de cuillères et apalas se multiplier.
    Avec la présence de la rivière d Ain je ne comprends pas.
    Il vident la rivière des gros et moyens spécimens. C est bien simple il n y a plus de truites de 35 cm.
    Et lorsque je questionne, je ne suis pas seul a dresser ce constat. Meme les viandards équipes de cuillères regrettent de laisser davantage de matériel sur les rochers que de sortir dorénavant du poisson.
    Et finalement ils reviennent au toc ou a la mouche pour toucher une prise et ne pas etre bredouille… Mais il est peut être voir certainement trop tard…
    Les profils de rivière sont bien différents et l albarine ne me semble pas appropriée pour cette pratique
    Il y a beaucoup moins d alevins également et Je redoute une forte réduction du nombre de truites.
    Comme en mer lorsque que l on racle le fond il arrive un moment ou il n y a et n y aura plus rien 😭

    L attrait de la rivière n est plus la, le plaisir d approcher de beau poisson pour essayer de les duper manque. Seules les fosses vide de poissons se succèdent…

    C est bien dommage et me pose franchement la question de continuer a prendre ma licence.

    En espérant ne pas envoyer de bouteille a la mer

    • albarine

      Vous avez raison, il n’y a plus rien, et la rivière se vide. Effectivement dans ces conditions difficiles de prendre des poissons et de continuer à prendre une carte de pêche. Et vous avez raison, on va faire comme vous, on va arrêter de s’en occuper, comme çà vous pourrez vraiment apprécier de ce qu’est réellement une rivière vide.

      • Comme tous ceux que l’on croise au bord de la rivière, je suis très sensible au travail qui a été fait par toute votre équipe pour améliorer en bien des endroits le profil de l’Albarine et veiller à ce que la qualité de l’eau ne se dégrade plus. Toutefois, je partage aussi le sentiment de beaucoup, à savoir que les poissons sont surtout présents dans les parcours no-kill et qu’ailleurs, on n’en touche plus guère. Effectivement les résultats des pêches électriques que vous publiez tendent à monter que l’écart est important entre notre impression et la réalité. Cela me conduit ainsi à l’hypothèse suivante: une rivière aussi fréquentée et gérée d’une façon strictement patrimoniale ne devient-elle pas inévitablement un parcours élitiste où seuls des pêcheurs de haut vol tirent régulièrement leur épingle du jeu? C’est précisément ce point qui me chagrine le plus. Je crois personnellement à une pêche de qualité, mais accessible de façon satisfaisante au plus grand nombre. Je ne suis par exemple pas très sûr, en dépit de la séduction de la rivière aujourd’hui, qu’ un gamin qui y débuterait, y trouverait un petit peu son compte. Et que dire des pêcheurs plus âgés, je parle en tant que pêcheur à la mouche, qui ne seraient pas rompus aux techniques nouvelles? Je pense que l’on ne pourra défendre efficacement la pêche qu’en s’appuyant sur l’engagement de pêcheurs nombreux, divers et satisfaits. Dans cette perspective, je pense que la dimension sociale, sociologique de notre sport est aussi pertinente que la seule approche écologique lorsqu’il s’agit pour une AAPPMA de définir une ligne globale.

        • albarine

          C’est les pêcheurs qui rendent la pêche difficile ! Plus les poissons sont pêchés et plus ils sont méfiants, no-kill ou pas d’ailleurs. Lorsque vous parlez de dimension sociale, l’aappma a toujours prôné l’accès à tous les pêcheurs, et à toutes les techniques. Preuve d’une ouverture d’esprit envers tous ses adhérents.
          Mais ce qui est le plus frappant, c’est que beaucoup de pêcheurs passent à côté de ce qui passe réellement au bord des rivières. Aujourd’hui, on assiste à une pêche de consommation. Et personne ne s’aperçoit des dangers qui, tous les jours, grignotent un peu plus la rivière. Le réchauffement climatique : c’est pas vraiment le sujet au bord des rivières, les gens qui pêchent à côté des harles bièvres qui sont en train d’anéantir les populations piscicoles : c’est pas vraiment le sujet au bord des rivières,… les sujets sensibles sont uniquement basés sur l’halieutisme, et uniquement sur l’halieutisme. Si aujourd’hui le tout à chacun n’a pas compris qu’avant toute dimension sociale c’est déjà la dimension environnementale qui prévaut, alors oui, vous n’irez plus à la pêche bien longtemps ! Par ce que la dimension sociale passe avant tout par la remise en question de soi avant de remettre en question le système dans son ensemble. Ce n’est pas une critique négative, c’est ancré dans l’être humain. Mais cela change beaucoup de choses. Si on veut rentrer dans une ligne globale, et si l’on a bien compris votre démarche, il faudrait remettre des poissons dans la rivière, bien plus facile à prendre, et ce régulièrement, pour qu’il reste toujours facile à prendre justement.
          Alors oui, vous avez raison, les poissons de pisciculture ont le vent en poupe, et ce, malgré plusieurs années de gestion patrimoniale. D’ailleurs, que les pêcheurs, pêchent des arcs en ciel ou des farios de souche, l’aappma s’est aperçue, au final, que la plupart s’en foutent éperdument. Ce qui compte, c’est toucher du poisson. Qu’il soit de souche ou pas, seule la taille compte et le nombre de prises. Le reste, c’est du superflu.
          Mais une chose est sûre, avec le réchauffement climatique, les piscicultures fondent comme neige au soleil, et il va déjà être délicat de s’approvisionner en truites d’élevage dans les années qui arrivent. Les populations d’oiseaux piscivores explosent et mettent à mal de manière catastrophique les populations piscicoles, qui associées, au reste des problèmes, ne s’en relèveront pas.
          D’ailleurs du temps que les pêcheurs discourent sur les no-kill et leurs impacts (et cela durent depuis un moment), et pour information, sachez que les harles bièvres, (sans parler du reste (cormorans), eux, ne font pas la différence entre les parcours. Et qu’à ce titre, ils vident à vitesse grand V les biomasses où ils se trouvent.
          Un conseil plus que réaliste : profitez d’aller à la pêche aujourd’hui, rien ne nous dit que nous pêcherons encore dans dix ans au vu de ce qui se passe au niveau biologique et environnemental ! Et ce discours est valable pour l’Albarine, et pas seulement !

          Bien cordialement.

          • Merci pour votre réponse. Permettez-moi seulement d’étayer un peu mon point de vue.
            Evidemment que la qualité de la pêche est impactée et le sera peut -être davantage encore à l’avenir par le réchauffement climatique et une protection de certaines espèces (cormoran, harle bièvre…). L’Europe entière fait d’ailleurs face au même défi sans y apporter nécessairement les mêmes réponses. Je ne crois personnellement pas que l’on réponde efficacement à l’intégrisme par un autre intégrisme. Protéger sans nuance certains oiseaux au nom de la diversité biologique relève d’une forme d’intégrisme et est contreproductif car l’on veut ignorer les dégâts collatéraux que, par exemple, nous, pêcheurs, connaissons bien. Mais d’un autre côté, vouloir, dans ce contexte, sauver la pêche et les rivières en renonçant à toute autre méthode que la gestion patrimoniale est une autre forme d’intégrisme. Et cette fois, c’est la pêche qui en pâtit, le plaisir pour un grand nombre de prendre et aussi de faire prendre du poisson à quelqu’un de moins expérimenté par exemple. La pêche de la truite et de l’ombre ne doit pas devenir, ce que historiquement elle n’a jamais été, un passe-temps réservé à de seuls spécialistes. Si j’emploie ce mot d’intégrisme, c’est aussi pour réagir à cette fixation sur les farios autochtones, seules dignes , aux yeux de certains, de mériter nos efforts de pêcheurs. Et pourtant, lorsque l’on parcours les photos prises à “l’âge d’or” de la pêche sportive en France, disons à l’époque des Ritz, des de Boisset, des Burnant… il est frappant de voir à quel point les truites étaient diverses de par leur robe, leur morphologie… A cette époque, les prédateurs n’étaient certes pas les harles, mais bien les braconniers, sans doute plus nombreux encore que les pêcheurs eux-mêmes. Et que dire de la qualité de l’eau en aval des villages, des forges…? Il faut à mon sens se garder de construire une mythologie de l’authenticité disqualifiant à priori toute autre approche qui serait synonyme de “pêche de consommation”. Dans ce domaine, comme dans bien d’autres, il serait sans doute souhaitable de réfléchir à une approche raisonnée, faisant la part belle à la protection des milieux, favorisant la reproduction en agissant sur la maille par exemple, en restreignant d’une façon ou d’une autre le nombre de prises, mais en ne s’interdisant pas, avec toutes les précautions qu’autorise aujourd’hui la connaissance scientifique, un soutien au cheptel autochtone. Très cordialement

          • Bravo pour votre gestion de la rivière !!!
            Les truites sont bel et bien présentent et en nombre impressionnant !!!!Mais on largement de quoi se cacher!Et la rivière leur offre de quoi se gaver!!!!Et c’est tant mieux !!!A nous de tirer notre épingle du jeu!!!Je préfère relacher une seule Zébrée qu’une dizaine d’arc!

          • albarine

            Merci pour vos encouragements et bonne saison halieutique !

    • Eric va falloire vous remettre en question sur votre pêche , car pour nous ce fut une ouverture réussi , truite entre 30 et 40cm.et pas a vu ……, on leurre demanderas la prochaine fois de mettre un gilet jaune pour mieux les voires
      Encore merci à toute l équipes pour cette magnifique rivières .

  2. bonjour, j’ai souvent fait des bredouilles , dans l’albarine, pour avoir pécher des secteurs sans attraper de poissons, les péches electriques m’ont confirmer ..dans ces
    mémes secteurs…que j’étais vraiment pas bon….cordialement Mr Eric.

    • albarine

      Merci pour cette remarque constructive qui en dit long effectivement entre ce que l’on prend ou ce que l’on voit et ce qu’il y a réellement. C’est souvent plus facile de dire qu’il n’y a plus de poissons que de se remettre en question en tant que pêcheur !

    • Jm

      bonsoir si certains crachent dans la soupe c est pas grave surtout ceux qui en pêchant à vue prennent des ombres alors que c est fermé 😭😭c est vrai qu ils sont plus faciles à prendre que les truites qui sont pourtant bien présentes pour qui ouvre les yeux elles profitent bien des caches et de tout ce qui a été fait pour les protéger. En 2 sessions pas pu tout voir mais bravo pour tout ce travail accompli

      • albarine

        Merci pour votre réponse. çà fait plaisir de savoir que l’on peut compter sur des gens comme vous !

      • Pc

        C’est clair moi je me régale a chaque sortie dans l’Albarine énorme merci aux bénévoles qui font un travail énorme

  3. bonsoir je pèche l albarine depuis les années 80 je suis de Lyon cette rivière n a jamais aussi belle depuis ces 15 dernières années je remercie tout les responsable de l association pour leurs efforts ainsi que les bénévoles, des truites il y en a et mêmes beaucoup il suffit de savoir pécher et êtres patient les mémères ce mérite.les truites de 15 cm que vous avez vus ont des parents je pense? je suis pécheur a la mouche j attend l ouverture de l ombres pour ne pas les emmerder en mars et avril il est plus difficile de prendre un ombres au rapala , a la cuillères au bouchons ou au toc avec un beau vers a cette période ,cette technique de pèche ne gène pas la reproduction des ombres contrairement a la nymphe et ca ce dit puriste et donner des conseils il y aura toujours des mécontents ces la loi du nombres et si ont ne fait pas de poissons ont fait communions avec dame nature enlevez vos polarisant et regardez autour de vous c est tellement beau ce qui nous entoure halieutiquement votre

  4. Fl

    Bonjour
    Ce matin,je viens de lire sur le progrès ,qu il y aurait une pollution de l albarine au niveau du pont de serrieres à st rambert ?une trentaine de poissons retrouvés morts ?
    Avez vous des nouvelles,sur cette pollution ?
    Cordialement

  5. Bonjour, je viens d’apprendre que l’albarine est polluée ???
    Avez vous des nouvelles.

    • albarine

      Bonjour à tous,
      en fait d’une pollution, c’est un empoisonnement à la javel qui a lieu sur deux portions de la Câline. Des gens bien intentionnés qui ont déversé des bidons de chlore pour récupérer les truites. Du coup, une cinquantaine de truites et truitelles ont été retrouvées mortes, sans compter celles que ces braconniers ont emporté.
      Une plainte sera déposée ce week-end. Un grand merci à la gendarmerie pour son aide ainsi qu’aux sapeurs pompiers du département qui sont intervenus.

      • Fl

        Merci pour votre réponse en espérant que ces braconniers seront retrouvés
        Mais compliqué !

  6. Ls

    Merci pour votre réponse rapide.
    Comment est ce possible, à un endroit aussi fréquenté.

    • albarine

      Quand on veut on peut…ce type de phrases vaut aussi pour ce genre de personnes…malheureusement pour nous et la rivière !

  7. Bonjour,

    je vous ai appelé hier au sujet de poissons morts retrouvés dans la rivière, en allant botaniser.
    Serait-il possible de nous tenir au courant de l’évolution du dossier via ce site (ce qui me paraît l’idéal) ?

    • albarine

      Bonjour,
      Comme dit ci-dessous : pollution à la javel d’une partie de la Câline sur la commune de St-Rambert. Une bonne cinquantaine de truites mortes sur un linéaire d’environ un kilomètre. Deux points visiblement impactés. L’enquête est en cours…

  8. Bonjour à tous
    Je pêche à la mouche sur l’Albanie depuis de nombreuses années et me tape 300 km a/r sans compter l’hébergement ect..si je fais cela c’est parce que la rivière m’a toujours récompensé soit par de bons résultats de pêche avec remise à l’eau ou et la beauté du site je reste positif aux résultats…..faites de même.
    Ps: merci à toute l’équipe qui a raison de ses actes et attitudes.
    Jcb

  9. Bravo à toute l’équipe qui gère cette rivière somptueuse! Il vaut mieux attraper un poisson sauvage issu d’une souche originelle que 100 truites issues de déversements ou d’alevinages! L’heure est à la défense du milieu et du sauvage, du vrai!
    Encore bravo.

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