Parcours entre Chaley et Saint-Rambert-en-Bugeycarte de france

Theme des articles : Non classé

Nouvelles des travaux 2013

Toujours de bons débits en cette fin mars où, pour une fois, les saisons sont bien marquées. Les précipitations sont actives et continuent à alimenter la rivière.

La préparation des travaux 2013 avance et le projet tant attendu entre St-Rambert et Argis débutera officiellement le 29 avril avec une préparation de chantier le 15 de ce même mois. Ce chantier de plus de 30 jours ouvrables s’étalera donc jusqu’en juin sans compter la revégétalisation en fin d’année. Un projet d’envergure donc, pour essayer, dans ce secteur, d’ôter à l’Albarine une partie de la contrainte ferroviaire tout en améliorant zones de reproduction et habitat.

Les temps sont toutefois plus durs pour d’autres qui en sont à manger les bourgeons au milieu des arbres abattus. Mais patience, les beaux jours devraient désormais être plus coutumiers.

 

Galerie d’images :

Ouverture de la saison 2013

La saison 2013 est lancée et l’ouverture, malgré une eau venue de la fonte des neiges, s’est bien déroulée. Les poissons ont été au rendez-vous.

Toutefois, l’hiver est encore là, et la neige qui recouvre ce matin le haut de la vallée en ce 18 mars est là pour le rappeler. Les ombres sont en pleine reproduction, y compris sur l’amont de la rivière, avec des débits leur assurant déplacement et ponte.

Ils sont par groupe de dix, jusqu’à quarante individus parfois, à coloniser les fins de courant. Aucun radier n’échappe à leur présence, d’où l’intérêt de les laisser se reproduire en paix.

 

Plantation de saules

De bons débits pour l’ouverture 2013 ! La neige fond avec le retour de la douceur et les pluies éparses. Les affluents crachent une eau bien neigeuse. Des boutures de saules ont été plantés dans différents secteurs le long de la rivière, comme ici au niveau du pont de la Violette.

Après éradication des renouées lors des années précédentes, il est temps de redonner au bord de la rivière des plantes bien locales. Des saules, plantés l’année dernière, qui vont assurer des habitats nécessaires aux poissons et limiter le réchauffement de l’eau en période estivale.

Ce sont des chantiers de longue haleine qui coûtent du temps et de l’argent. Merci de ne pas endommagés les boutures récemment plantés en les arrachant ou en coupant les branches.

 

Galerie d’images :

Le soleil revient

Le soleil commence à reprendre possession de certains tronçons de rivière, rendant plus agréables des secteurs dépourvus, depuis quatre mois, d’une lumière nette et franche.

Dire qu’il y a un an, ces faciès d’écoulement n’existaient pas! Alors pourquoi se priver d’investir dans la restauration des cours d’eau ?

Des reflets sur l’eau qui cachent… des truites posées au fond près des bordures.

Des embâcles se sont invités au beau milieu des aménagements de 2012. C’est tant mieux et tellement naturel.

 

Galerie d’images :

Les ombres en pleine reproduction

Le soleil a fait son apparition et avec lui la baisse des débits, conséquence des gelées matinales. Il n’en fallait pas moins pour déclencher la maturation chez l’ombre et les plus précoce ont commencé leur reproduction.

Ce qui signifie que les ombres seront en pleine reproduction pour l’ouverture, et que les appâts, quels qu’ils soient pour nos chers thymallinae, devront rester “au placard”, en attendant la fin de la reproduction.

Il est inadmissible de voir des pêcheurs attablés sur les ombres se courant après en pleine période de reproduction. Il y a des moments où il faut laisser la nature tranquille, et mars-avril en est un pour l’ombre commun.

Certaines truites mâles n’ont pas déserté les frayères, et se font chahuter par les ombres qui ont tendance à les prendre pour des concurrents dans leurs joutes amoureuses.

 

Galerie d’images :

Toujours de la neige

Toujours beaucoup de neige sur le plateau et dans la vallée jusqu’à Tenay, qui sont enfouis sous un épais manteau. Les débits sont toujours soutenus, bien qu’avec le froid, ils risquent de perdre en intensité.

 

Galerie d’images :

Les précipitations continuent à s’abattre sur le massif, tantôt en neige tantôt en pluie. Ce qui nous laisse le temps de vous dire que le prix de la carte annuelle ne changera pas en 2013, tout comme les années précédentes. Et ce, malgré une augmentation de 3 euros de la fédération nationale. Encore une fois, c’est localement que l’effort est fait pour ne pas augmenter le prix de la carte. Un effort qui n’est pas le fruit du hasard, car pesé avec un budget construit et suivi depuis longtemps. Un effort partagé localement par d’autres structures avec lesquelles l’AAPPMA a construit sa politique et sa gestion.

Une politique suivi avec intérêt par des financeurs attentifs dont l’Agence de l’eau qui a très bien compris notre gestion ambitieuse de bassin. Oui, mais une politique souvent critiquée par nos hautes instances de la pêche, très peu soutenue moralement et financièrement, “pas dans le moule” nous dit-on ! Saluons ici les quelques AAPPMA, comme celle de l’Elorn, pour ne citer qu’elle, qui ont engagé une politique identique à la nôtre, et qui elle aussi subissent la négativité de nos instances nationales.

Alors oui, ce sont les AAPPMA localement qui réalisent le travail, qui font tourner le système, c’est localement que les décisions devraient être prises, et c’est malheureusement dans la capitale que tout se joue, loin, bien loin des problématiques locales qui pourtant sont au centre de nos gestions de bassin. Faut-il continuer dans cette voie ?

En tous les cas, nous aimerions davantage de soutien de la part de la fédération nationale lorsqu’une AAPPMA voit ses effectifs progressés, ses populations de salmonidés progressées, ses investissements progressés, sa notoriété progressée, plutôt que le coup de bâton.

Une chose est sûre, qu’une aappma travaille à la préservation des milieux aquatiques et au développement du loisir pêche ou pas, les donations de Paris sont les mêmes, voire pire, puisque n’étant pas “dans le moule”, nous n’avons droit qu’à 25 % de subventions, là ou d’autres en ont 50 %. Cherchez l’erreur. Décidément, la province est bien éloignée de la capitale.

Mais rassurez-vous, après cet aparté, nous vous confirmons que nos financeurs locaux possèdent, tout comme nous, des gestions solides. Le contrat de rivière est un partenaire privilégie ainsi que les collectivité locales, et permettent de s’épanouir pleinement dans tous les projets que nous vous proposons chaque année.

Sûr de notre engagement en faveur des milieux aquatiques, et convaincu depuis bien longtemps de la nécessite de notre gestion sur le bassin versant, nous vous souhaitons une bonne saison 2013. L’Albarine est une rivière qui vit, et tous les pêcheurs adhérents qui ont participé de près ou de loin à ce retour à la vie depuis des années peuvent en être fiers.

L’AAPPMA de l’Albarine.

Petit tour sur la basse Albarine

Un petit tour sur la basse Albarine qui nous rend un paysage aujourd’hui bien changé par rapport à celui qu’elle avait en 2012. Les crues successives ont fortement participé à l’érosion des berges, roulant des centaines de mètres cubes d’alluvions et déracinant des arbres entiers.

Tout ceci a bien évidemment eu un impact sur la rivière qui s’en trouve aujourd’hui enrichie. Confirmation de l’absence de frayères sur ce tronçon de rivière. Mais la nature détestant le vide, il n’y a plus qu’à attendre l’éclosion des centaines d’alevins actuellement en gestation dans les graviers en amont, et qui vont dévaler pour recoloniser l’aval de la rivière, comme chaque année.

Le suivi réalisé cet hiver, associé aux hivers précédents, a confirmé que cette portion de l’Albarine se rechargeait en poissons grâce aux dévalaisons amont et non grâce aux éventuelles reproductions auxquelles elle pourrait prétendre sur ce secteur. L’absence des géniteurs de la rivière d’Ain, hormis quelques sporadiques poissons, est donc bien confirmé sur l’Albarine.

Les eaux turquoises liées au soleil bien présent et à certains endroits à des profondeurs plus marquées.

 

Galerie d’images :

 

Un niveau d’eau exceptionnel

Le lac des hôpitaux, quant à lui, a été bien rempli lors des dernières pluies et a atteint un niveau que l’on ne lui avait pas connu depuis longtemps. Ce qui nous a permis d’effectuer les alevinages de fond, notamment en carnassiers, carpes, tanches et gardons juste avant les fêtes.

Les tarifs pour le lac restent inchangés et la pêche reste gratuite pour nos bambins qui n’en sont d’ailleurs, pour certains, pas à leur premier coup d’essai.

 

Quelques poissons

Retour à l’Albarine avec quelques poissons…

 

Galerie d’images :